La colère dans le vent d’Amina Weira

SAMEDI 16 MARS 2019 – 14h00 – BIBLIOTHÈQUE ALEXIS DE TOCQUEVILLE

Niger, Bénin, France | 2016 | 54 minutes | HD

Dans ma ville d’origine Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région, balayée par les vents de sable, est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Une partie de l’année, de violents vents de sable enveloppent entièrement la ville. Ce vent de poussière propage des substances radioactives. Chacun cherche un abri. La ville devient calme, toutes les activités sont stoppées. Mon père, travailleur de la mine d’uranium en retraite, est au cœur de ce film. Il dépoussière ses souvenirs, les 35 années de son passage à la mine. Grâce à lui, je vais à la rencontre d’autres anciens travailleurs et des plus jeunes qui ont certainement leur mot à dire.

  • 2018 : Green Image Film Festival – Tokyo (Japon) – Prix Spécial du Jury
  • 2017 : Festival International Jean Rouch – Voir autrement le monde – Paris (France) – Compétition internationale
  • 2017 : Vues d’Afrique – Montréal (Canada) – Section Documentaire International – Prix du meilleur moyen et court métrage & Prix Développement durable
  • 2017 : Filmer le travail – Poitiers (France) – Mention spéciale du jury
  • 2016 : Traces de Vies – Clermont-Ferrand (France) – Prix du premier Film Professionnel
  • 2016 : Toukountchi Festival de Cinéma du Niger – Niamey (Niger) – Meilleur Film Documentaire

15h00 Rencontre avec Annie Thébaud-Mony, sociologue de la santé, directrice de l’unité du Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Cancers d’Origine Professionnelle à l’université Paris XIII, Pierre Coftier, qui mène depuis une vingtaine d’années des recherches sur l’histoire ouvrière en Normandie et Laurent Pellé, délégué général du Festival Jean Rouch.